C’est une triste journée que celle-ci, où j’ai appris la mort du légendaire Robin Williams, à l’âge de 63 ans.
Comme pour Michael Jackson, j’ai du mal à accepter la nouvelle. Je ne réalise pas que cet homme, qui habite ma télévision depuis l’enfance, n’est plus.
Hommage en trois films à un acteur qui a su marquer les esprits, en tout cas le mien…
1. Hook ou la revanche du Capitaine Crochet, de Steven Spielberg (1991)
Que se passerait-il si Peter Pan avait tout oublié de ses aventures au pays imaginaire alors que le Capitaine Crochet met enfin en œuvre la revanche qu’il a si longtemps préparée ? C’est ce que raconte ce film décalé qui m’a fait connaître (et adorer) Robin Williams alors que j’étais toute petite.
Je me souviens avoir gagné la cassette vidéo dans un fast-food dont je tairai le nom. En rejoignant les rares vidéos que je possédais, elle a eu le privilège d’être visionnée une centaine de fois…
Quelques extraits d’une qualité médiocre (désolée !) pour vous rafraichir la mémoire :
Il y a une règle que je veux que vous observiez pendant que vous êtes dans ma maison : ne grandissez pas. Arrêtez, arrêtez dès cet instant. — Wendy
2. Jumanji, de Joe Johnston (1995)
J’ai été ravie de retrouver Robin aux côtés d’une très jeune Kirsten Dunst dans Jumanji, un autre film pour enfants (que voulez-vous, j’étais jeune !) que j’aimais regarder avec mon frère.
Le film est une adaptation du livre éponyme racontant l’histoire d’Alan Parrish, un jeune garçon pris au piège dans un terrible jeu de société. Vingt-six ans plus tard, deux enfants, Peter et Judy, ont peut-être l’occasion de le délivrer…
3. Le cercle des poètes disparus, de Peter Weir (1989)
Ce n’est que bien plus tard, alors que j’entre moi-même à l’université, que je découvre Robin Williams en professeur anticonformiste dans le mythique Cercle des poètes disparus.
Ce film, de nombreuses fois récompensé, est un chef d’œuvre. Il raconte l’histoire de Ted Anderson, élève dans une prestigieuse université des États-Unis en 1959, qui voit sa vie bouleversée par un professeur hors-normes, encourageant le refus du conformisme, l’épanouissement des personnalités et le goût de la liberté. Si vous n’avez pas encore eu l’occasion de voir ce film, je ne sais pas ce que vous attendez. 😉
Tout ça avait pour but d’illustrer le péril du conformisme, et la difficulté de préserver vos convictions, quoi qu’en pensent les autres. […] Nous avons tous besoin d’être accepté, mais soyez persuadé que vos convictions sont uniques, les vôtres, même si on les trouve anormales ou impopulaires, même si le troupeau dit « C’est maaaaaaaaal ». Robert Frost a dit : « Deux routes s’offraient à moi, et là j’ai suivi celle où on n’allait pas, et j’ai compris toute la différence. » — John Keating
Sur ces belles paroles, je n’ajoute qu’une chose. Carpe diem.