Gili Air, un petit bout de paradis

Nous revoilà à Bali, après quatre longues heures à cuire dans un bus local miteux, entourées d’indonésiens somnolents et de quelques touristes déphasés. Après quelques évènements perturbateurs (contrôle de police corrompu, pots de vin, incessant défilé de vendeurs dans l’étroit couloir du bus, longue traversée en ferry…), on nous dépose à Mengwi, à quelques kilomètres de Denpasar.

De notre programme idéal il nous reste encore la visite d’Amed, la plongée à Tulamben et passer une journée sur les paradisiaques îles Gili… Mais notre voyage touche à sa fin et il faudra faire un choix. On sent déjà que c’est Amed qui passera à la trappe lorsqu’on décide de reprendre la route pour les îles Gili !

Avec l’aide d’un couple charmant et du couple de Sahrian.fr, nous négocions férocement le prix d’un chauffeur pour aller à Pandang Bai, d’où partent régulièrement des bateaux pour les îles Gili. On s’en sortira pour 350 000 Roupies Indonésiennes à nous six.

De Padang Bai aux îles Gili : infos pratiques

Bateaux du port de Gili Air

A Padang Bai, deux choix s’offrent à vous : vous pouvez opter pour le ferry, l’option la moins chère (36 000 Rp) mais qui coûtera 5 heures de votre temps. Sinon il existe de nombreuses compagnies de fast boats, une alternative très séduisante quand on compare leur temps de trajet (1h30) avec celui du ferry. Petite mise en garde tout de même, il parait que des accidents surviennent régulièrement, donc c’est à vos risques et périls…

Vous l’avez deviné, nous avons choisi les fast boats. Difficile de résister à la tentation quand vos vacances en Indonésie touchent à leur fin ! Il nous en aura coûté 300 000 Rp pour l’aller/retour jusqu’à l’île Gili Air. Il en est de même pour Gili Trawangan, mais le prix passe à 400 000 Rp pour aller à Gili Meno. Pourquoi ? Aucune idée.

« Gili Air, c’est tout mignon. »

Voilà la première pensée qui a traversé mon esprit lorsque nous avons posé les yeux sur l’île.

Il y règne un calme déconcertant que l’on n’a connu nul part ailleurs en Indonésie. C’est à ce moment-là qu’on se rend compte qu’il n’y a ni voitures, ni scooters circulant sur l’île. Les gens se déplacent à pied (1h suffit pour faire le tour de l’île), en bicyclette ou en calèche. Et c’est on ne peut plus reposant pour nos oreilles épuisées ! Rien que pour ça, on serait bien restées quelques jours de plus.

Pour l’hôtel on a voulu se faire plaisir, changer un peu de ceux auxquels on a eu le droit depuis Yogyakarta. On s’est fiées pour cela à l’incontournable Routard et on a fini par payer bien plus cher que ce qu’on avait prévu (850 000 Rp la chambre au Sunrise Bungalow hôtel). Mais peu importe, la chambre est charmante, on décide de ne pas se laisser abattre pour si peu !

A peine installées, on décide de faire le tour de l’île avant que la nuit tombe…

Arrivées de l’autre côté de l’île, on s’est fait surprendre par l’un des plus beaux couchers de soleil auxquels j’ai assisté (même si l’aube du volcan Kawah Ijen avait un sacré niveau aussi !). J’ai dû prendre une centaine de photos de cet instant ! Comme une image vaut bien mieux qu’un long discours, je vous laisse apprécier le spectacle. 😉

La fin de notre balade s’est donc faite dans l’obscurité de la nuit, doucement atténuée par les décorations des bars et restaurants qui bordent le chemin.

Chemin de Gili Air la nuit, illuminé par des guirlandes lumineuses.

J’ai beaucoup aimé l’atmosphère régnant sur Gili Air le soir tombé. De nombreux bars sont animés de musiques entrainantes, mais l’île demeure tout de même plus reposante que son alter ego touristique : Gili Trawangan. C’est le lieu idéal pour savourer une bière en bord de mer et papoter autour de quelques amuse-gueules.

Malheureusement nous n’avons eu qu’une journée à Gili Air. Nous avons voulu garder un peu de temps pour plonger à Tulamben, mais ça, ça fera l’objet d’un autre article. D’ici là, bonne journée à tous !

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