Après avoir pris le temps de se balader et de découvrir la petite ville d’Ubud, il est temps de passer aux choses sérieuses, d’enfiler nos casques et d’entamer notre périple jusqu’aux temples de Tampaksiring.
Plus que la chaotique circulation indonésienne, nos craintes concernent surtout les contrôles de police. Vu que Mood avait oublié son permis international en Australie, on a commis l’erreur de consulter internet pour se renseigner sur les éventuelles conséquences. On a fini persuadées que la plupart des contrôles étaient réalisés par des officiers corrompus, prêts à sanctionner le moindre faux pas et à distribuer des amendes dans le seul but de soutirer de l’argent aux touristes. Génial.
C’est donc l’esprit tranquille (ou pas), que l’on a esquivé notre premier contrôle policier grâce au scooter qui nous précédait et nous sommes arrivées aux fameuses rizières en terrasse que nous voulions voir depuis longtemps.


Après avoir pris une centaine de photos et succombé à une petite vendeuse de cartes postales, nous remontons sur notre fidèle destrier. Cette fois c’est moi qui prends le volant, plusieurs conducteurs ont pris la peine de nous prévenir qu’un barrage de police nous attendait quelques kilomètres plus loin. Et bien au final, armées de nos plus beaux sourires certes, nous sommes tombées sur un charmant policier qui ne nous a point embêtées. Merci aussi au nouveau permis de conduire qui précise bien que je peux conduire un scooter, contrairement aux traditionnels papiers roses…
Nous avons donc pu continuer tranquillement notre chemin. Tellement tranquillement que nous avons carrément loupé notre destination et sommes directement arrivées au Mont Batur, que nous ne comptions voir que le lendemain. Je vous laisse admirer le paysage !


Refusant de commettre deux fois la même erreur, nous demandons notre chemin avant de reprendre la route en direction de Tampaksiring. Cette fois-ci c’est la bonne, nous arrivons enfin au temple Pura Tirta Empul.

Le temple de Tirta Empul est principalement connu pour ses sources sacrées, dans lesquelles de nombreux pratiquants de l’hindouisme viennent purifier leur corps et leur esprit.
Selon la légende de Tirta Empul, le terrible et arrogant roi Maya Danawa déclencha la colère des dieux, qui s’unirent alors pour le châtier. Lorsque ces derniers perdirent une importante bataille, ils se retirèrent jusqu’à une source empoisonnée, crée par le démon, où ils voulurent se désaltérer. Tous moururent, sauf Indra, le roi de tous les dieux. Il fit alors jaillir une source d’eau qui permit de ressusciter les autres dieux. C’est pour cela que l’on associe aux sources de Tirta Empul des vertus curatives et que de nombreux fidèles y viennent pour se purifier.
Pour la fin de l’histoire, les dieux repartirent à l’attaque contre Maya Danawa, et parvinrent à le blesser. Son sang se répandit dans les eaux de la rivière Petanu, qui aujourd’hui encore, ne sont pas utilisées pour l’irrigation des rizières…
En raison du caractère sacré du temple de Tirta Empul, il faut un sarong pour y entrer. Comme on savait qu’on en aurait besoin dans d’autres temples, on a profité de la présence d’un marché juste à côté pour en acheter. Ils nous ont coûté 50 000 Rp chaque. Normalement on peut les avoir pour moins que ça, mais on était encore novices en matière de négociation…
Enfin, dernière étape de cette longue journée : le temple Gunung Kawi.

Pour accéder au temple, il faut traverser de jolies rizières en terrasse et descendre les 371 marches qui y mènent. Je vous laisse imaginer l’effort nécessaire pour remonter ! Mais le jeu en vaut la chandelle : le temple Gunung Kawi est l’un des plus anciens et plus larges monuments de Bali.
On présume que les dix sanctuaires creusés au sein de la falaise sont dédiés au roi Anak Wungsu et à ses nombreuses épouses.
Les fameux escaliers (en partie) :
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Les rizières sont tellement belles, et le sourire de ce monsieur ! 😀
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