Kuta, paradis pour Australiens en mal d’exotisme

Parce que faire le tour de l’Australie ne nous suffisait pas pour cette année 2014, nous avons profité d’être à l’autre bout du monde pour nous rendre sur la belle île de Bali.

En passant par Jetstar, nous en avons eu pour un peu moins de 210 AU$ A/R de Darwin à Denpasar. Une aubaine quand on voit ce que ça nous aurait coûté depuis Paris !

Mais pour bénéficier de tels prix, il faut faire des compromis sur d’autres points, comme les horaires par exemple. Ainsi, c’est à 1h du matin que nous avons foulé le sol indonésien et sommes parties à la recherche d’un hôtel où recharger nos batteries (on venait de passer une journée exténuante sous le soleil tapant de Darwin).

La ville la plus proche de l’impressionnant aéroport Ngurah Rai, et où nous avons donc décidé de poser nos bagages pour les premières nuitées, c’est Kuta. Cette destination a connu un immense succès touristique depuis les années 60, notamment auprès des australiens qui y viennent toute l’année pour profiter de ses spots de surf mythiques. La ville, qui a quelque peu souffert de cet essor, s’est fortement occidentalisée, perdant ainsi une partie de son charme originel. La plage de Kuta est ainsi la plus célèbre de Bali, mais également l’une des plus polluées.

À Kuta, on peut faire du shopping dans les marchés locaux mais également auprès de grandes enseignes comme Quicksilver, Pull & Bear, Topshop, Mark & Spencer… On peut aussi bien goûter à la cuisine indonésienne (quoiqu’il faut s’éloigner des rues principales qui longent la plage) que déguster crêpes, pizzas et autres spécialités françaises, mexicaines, grecques, et j’en passe. Enfin, nombreux sont ceux qui finiront leur soirée dans l’un des nombreux bars-discothèques de la rue Legian, où différents styles musicaux s’affrontent à même la rue.

Personnellement, nous avons préféré nous balader sur la plage en attendant le célèbre coucher de soleil de Kuta, papotant tranquillement avec un local sympathique et admirant les acrobaties des nombreux surfers de la plage.

Le soir, nous avons goûté nos premières spécialités indonésiennes, que l’on retrouvera à la carte de la plupart des restaurant balinais : le Nasi Goreng et le Mie Goreng. Je pense vous en parler davantage dans un article sur la gastronomie indonésienne. 🙂

Nous sommes ensuite parties à la découverte des marchés de nuit, qui ne sont pas sans rappeler ceux de Thaïlande. D’ailleurs, Mood y achètera, pour remercier la vendeuse qui s’est consciencieusement occupée de nous, son premier T-shirt… avec un trou béant sur le côté.

Quelques petits conseils en matière de shopping en Indonésie (et en Asie en général) :

  • Vérifiez que ce que vous achetez est en bon état. Examinez chaque couture, chaque fermeture éclair, les éventuelles tâches… bref TOUT.
  • Négociez toujours les prix. En général, vous pouvez allègrement les baisser à moins de la moitié de ce qui a été demandé au début. Tout moyen est bon pour y arriver : si vous avez de la petite monnaie avec vous dites que vous n’avez pas plus que telle ou telle somme, n’hésitez pas non plus à dire qu’on vous propose la même chose à tel prix ailleurs (valable aussi pour les chauffeurs), que vous avez déjà acheté quelque chose de semblable à tel prix…
  •  Imprimez ou sauvegardez sur votre téléphone un barème des prix en Indonésie. J’avais utilisé celui de into-asia.com. Et pour les transports, quand il fallait négocier avec les chauffeurs, on essayait de ne pas trop s’éloigner des prix des bus Pérama (par personne, pas par voiture).
  • N’achetez pas tout au même endroit. Souvent les tissus sont les mêmes dans chaque stand d’une même villes, mais ils changent parfois d’une ville à une autre.

Après ce rapide tour de Kuta, nous avons réservé nos tickets de bus pour Ubud (50 000 Rp, chez Pérama justement).

Petite anecdote, nous avions voulu réserver depuis la réception de notre hôtel, le Suris Boutique Hotel, mais on nous a ri au nez en nous disant qu’à ce tarif-là il était impossible de se rendre à Ubud. Il a quand même appelé le numéro qu’on lui a donné, et sans réelle surprise, nous a dit que cela ne répondait pas, mais qu’il pouvait nous booker une voiture avec chauffeur pour 450 000 Rp (soit près du double de ce que ça devrait coûter en moyenne). En remontant dans la chambre, j’ai pu contacter Pérama depuis mon téléphone australien sans problème… Comme quoi, ne soyez pas trop crédule et si vous le pouvez, vérifiez ce genre d’informations par vous même. Ce genre d’incidents arrive assez régulièrement, à Padang Bai on nous a dit que Pérama ne desservait plus la ville, à Tulamben que les taxis à compteur ne circulaient qu’aux alentours de Denpasar. Par flemme, je l’avoue, on n’a pas vérifié mais je doute un peu de ces allégations.

On se retrouve à Ubud pour la suite de nos aventures !

Publicité

3 réflexions sur “Kuta, paradis pour Australiens en mal d’exotisme

  1. Pingback: Le Mont Bromo, volcan sacré de Java | Let's feel infinite

  2. Pingback: Plongée à Tulamben : mode d’emploi | Let's feel infinite

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s