
Comme promis me revoilà avec quelques photos, cette fois, de l’incontournable centre historique de Bangkok, certainement le quartier le plus touristique de la capitale. Les transports en commun n’allant pas jusque là, il vous faudra, à un moment donné, opter pour un taxi, un tuk tuk ou le bateau. Nous avons préféré ce dernier, bien plus économique et original que les autres.
Destination : Phra Chang, à quelques pas seulement du Grand Palais.
Cet immense complexe fût construit de 1782 à 1809, à l’initiative de Rama Ier, pour marquer l’établissement de Bangkok comme nouvelle capitale, abriter le Bouddha d’Émeraude (Phra Kaew) et servir de résidence à la famille royale.
Encore aujourd’hui, le temple du Grand Palais, le Wat Phra Kaew, est considéré comme étant le plus sacré de Thaïlande. Absolument éblouissant, il a été construit dans le style Rattanakosin avec pour ambition de surpasser la splendeur des temples de Sukhothai et d’Ayutthaya. J’ai adoré les murs d’enceinte du temple, qui ont été intégralement recouverts d’illustrations du Ramakien, l’épopée nationale thaïlandaise écrite sous le règne de Rama Ier sur le modèle du Ramayana indien.
Mais le Wat Phra Kaew est aussi le lieu où réside le très vénéré Bouddha d’Émeraude. Découvert à Chiang Rai, au nord, dans un chedi éventré par la foudre, il a d’abord été pris pour un traditionnel Bouddha de stuc doré. Ce n’est que quelques années plus tard, que le stuc s’est fendillé et a révélé la vraie nature du Bouddha d’Émeraude. Très convoité, il a été déplacé de nombreuses fois, tombant notamment sous la coupe du Laos, avant d’être récupéré par Rama Ier et ramené à Bangok, au sein du Wat Arun d’abord, puis du Grand Palais.
Le Grand Palais abrite de nombreux autres bâtiments, que l’on ne peut malheureusement voir que de l’extérieur, comme le Palais Intérieur, les salles du trône Chakri et Dusit, le pavillon Aphonphimok… Ces bâtiments sont toujours utilisés dans la vie politique thaïlandaise.
D’autres édifices ont été aménagés en musées et accueillent des collections variées. En principe, les billets d’entrée du Grand Palais vous permettent d’y accéder. J’ai bien aimé le Museum of the Emerald Buddha Temple et le Queen Sirikit Museum of Textiles, qui abrite une splendide collection de robes dont plusieurs confectionnées par Pierre Balmain pour la reine Sirikit. Les photos n’étant pas autorisées au sein du musée, ce sont celles du site officiel du musée que je vous montre.
Autre incontournable des guides touristiques : le Wat Pho, le plus ancien et le plus grand temple de Thaïlande.
Une des premières choses que l’on remarque en parcourant ce temple, ce sont les très nombreux chedis qui y sont disséminés. Il y en aurait 91 en tout. La plupart, de petite taille, contiennent les cendres de membres de la famille royale, mais d’autres, bien plus grands, renferment les cendres de Bouddha. Plus nombreuses encore que les chedis, les statues de Bouddha sont plus d’un millier au sein du temple, ce qui en fait une des plus impressionnantes collection de Thaïlande.
Le Wat Pho comporte une école de médecine traditionnelle, dont fait partie son célèbre institut de massage. Profitez de la visite pour réserver une séance, mais n’attendez pas la dernière minute car vous ne serez pas le seul à y avoir pensé ! Toujours en activité, ce temple semble bien plus vivant que son voisin le Wat Phra Kaew.
Une grande partie de la notoriété du Wat Pho est attribuée au Bouddha couché de 46m de long qu’il abrite. Très imposant, il vaut vraiment le coup d’oeil, mais je n’ai malheureusement pas de photos à vous montrer puisque la batterie de mon appareil photo et celle de mon téléphone étaient épuisées à ce moment de la visite (snif).
De l’autre côté de la rive, c’est le Wat Arun qui domine le fleuve du haut de ses 80 mètres. Inspiré de l’architecture khmère, ce monument reste sans équivalent en Thaïlande. Le prang central se divise en étages symboliques : le Traiphum, le paradis Tavatimsa (domaine des Dieux) et le Devaphum (représentant les six cieux des sept royaumes de félicité). On peut escalader le prang jusqu’à mi-chemin, en rempruntant des escaliers dont la raideur symbolise la difficulté à atteindre les niveaux supérieurs de l’existence.
Le reste de l’enceinte renferme les bâtiments habituels des temples thaïlandais.
S’il vous reste un peu de temps, le quartier cache d’autres petits trésors moins touristiques comme le Wat Rachapradit, que j’ai beaucoup aimé. Mêlant de façon étonnamment harmonieuse les architectures occidentale et asiatique, c’est le marbre gris qui prédomine dans ce temple. A deux pas, vous trouverez le Wat Rachabophit, un autre temple très agréable à admirer.
Et voilà, c’est à peu près tout pour Bangkok ! Il y a tant d’autres choses à voir, mais je n’ai ni les moyens, ni le courage de vous en montrer plus ! En attendant, je vous souhaite une bonne soirée, voire une bonne année ! 😉