Sans le savoir, vous connaissez peut-être certaines photographies de Julie de Waroquier, cette jeune photographe qui fait de plus en plus parler d’elle. C’était mon cas jusqu’au Salon de la Photo ce week-end, où j’ai pu découvrir le reste de l’œuvre fantasmagorique de cette artiste française pleine d’imagination.
Professeur de philosophie le jour et photographe autodidacte le reste du temps depuis 2008, elle a su dès le début créer un univers qui lui est propre, à la fois onirique et mélancolique, et dont l’atmosphère est parfois dérangeante malgré la prédominance de tons pastels.
Les révalités de Julie de Waroquier, c’est en fait sa façon de confronter la réalité extérieure, dite objective, à la réalité intérieure de l’individu, c’est-à-dire ses pensées, ses sentiments, ses désirs, mais aussi ses doutes et ses angoisses. Ses photographies s’emplissent d’un symbolisme omniprésent, traduisant les questionnements existentiels de l’artiste.
Au niveau technique, la post-production occupe bien évidemment une place essentielle lors de la conception de ces œuvres surréalistes, même si l’artiste affirme essayer d’en faire le plus possible lors de la prise de vue. J’ai d’ailleurs trouvé très intéressant quand elle a expliqué tout le travail de mise en scène parfois nécessaire pour une seule photo, et comme elle le dit si bien, il ne faut pas avoir peur du ridicule sur le moment, le résultat en vaut la peine !
Au final, on est envoutés, intrigués par ces photographies pleines de poésie… Et on est loin d’être les seuls : le réalisateur Damien Steck souhaite même s’en inspirer et adapter le recueil de photographies de Julie en un court métrage. J’ai hâte de voir le résultat, dont la publication est prévue pour la fin de l’année !
Let's feel infinite 
Très joli! Ça m’a beaucoup fait penser aux photos de Rachel Baran, dans la même veine, mais un peu plus funestes : http://lifesparkleswith.blogspot.fr/2014/02/surrealis-melancolie-par-rachel-baran.html
Ainsi que quelques Flickr qui te plairont peut-être :
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Oui j’ai vu ton article sur Rachel Baran. Comme tu dis, c’est un genre un peu plus noir, je n’adhère pas autant… J’aime beaucoup les trois Flickr en revanche, merci pour le partage! 🙂
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