Present Tense – Photographies du Sud de l’Afrique

Present tenseCe week-end a été marqué par la douzième édition de la Nuit Blanche de Paris. De nombreuses animations sont organisées pour l’occasion et plusieurs musées en profitent aussi pour prolonger leurs horaires d’ouverture. Je ne sais pas pour vous, mais moi j’ai décidé d’en profiter un peu et je suis allée voir l’exposition de photos Present Tense – Photographies du Sud de l’Afrique à la Fondation Calouste Gulbenkian.

Cette exposition regroupe les œuvres de 14 artistes photographes, originaires du Sud de l’Afrique, qui se sont intéressés aux conséquences de deux décennies fortes en changement, tant politique que social, dans leur pays.

D’une manière propre à chaque artiste, les œuvres exposées dénoncent des problématiques plus ou moins nouvelles existant dans la région et révèlent les tensions qui en résultent. Elles nous offrent une perspective inhabituelle sur les questions sociales et identitaires qui se posent dans ces sociétés en effervescence. Beaucoup s’interrogent aussi sur la notion d’espace publique et sur le rôle de la photographie.

L’exposition n’est pas très longue, mais elle présente des œuvres variées et reste très correcte pour une exposition gratuite. Le document explicatif donné au début de l’expo permet en quelques lignes de comprendre la démarche des artistes.

10 réflexions sur “Present Tense – Photographies du Sud de l’Afrique

  1. Hello, je ne veux pas spoiler sur fond politico-facile mais quand même… la simple évocation du terme « Afrique du Sud » suffit à prouver l’échec de nos modèles anciens, passés, et futurs de cohabitation sociale, de domination des uns sur les autres…
    Parfois, je regrette le manque de recul des artistes qui s’engouffrent un peu trop dans le « protest »… et qui en oublie de nous faire « lâcher l’affaire ».

    J’aime

    • Je comprends, mais de la même façon je trouve ça un peu facile de leur demander de nous laisser « oublier » alors qu’eux en subissent encore les conséquences… Et n’est-ce pas une prérogative des artistes de s’approprier l’actualité pour composer leurs œuvres ?
      Après on adhère ou pas, mais c’est souvent le cas quand on parle d’art 😉

      J’aime

  2. Même si une photo en dix plus que mille mots, il va falloir beaucoup d’albums pour combler le silence qui pèse sur le berceau de l’humanité, ce continent spolié depuis trop longtemps! Même Superman fait semblant de ne pas voir l’Afrique quand il passe au dessus et préfère sauver un chat comme dirait certains humoristes lol!

    Et pourtant c’est un continent fascinant! Et comme le faisait remarquer un autre humoriste, c’est son peuple qui semble avoir lâcher l’affaire là où quelques artistes engagés cris et trop souvent dans le vide…

    J’aime

    • Si c’est bien ce que je pense, j’avoue que c’est de la récup’ made in G-Image. Je ne vois pas trop l’intérêt de photographier une œuvre, sauf si on cherche à montrer les locaux dans lesquels ont lieu l’exposition. On perd forcément en qualité, donc autant récupérer la version numérisée « officielle » (et mentionner les auteurs bien sûr).

      J’aime

Laisser un commentaire